La société des grands fonds

Récit, La Peuplade, Saguenay, 2018, 208 pages.


Le livre que vous tenez entre les mains est un livre d’eau. Il garantit votre admission à La Société des grands fonds, compagnie secrète et variable dont les adhérents aspirent à la rigueur du corail et à la lucidité du poulpe. Ces récits tressés de lumière, traversés par les courants du souvenir, plongent dans une temporalité fluide et perméable, proche de celle du rêve – une dérive ancrée au monde et au cœur de soi. Parti à la rencontre des réalités entrevues entre les pages des livres, Daniel Canty trace, entre Montréal, Vancouver et New York, un parcours bleuté de mélancolie, où sont ravivés les premiers enchantements de la littérature.






Si on lit entre les lignes de cet auteur brillant, on pourrait dire que la fiction fait du bien, la poésie guérit, et l’essai rend plus fort.

—Mario Cloutier, La Presse

Des familles de Kahnawake qui, pendant la Crise d’Oka, se rendaient au supermarché de Lachine en canot aux Chroniques martiennes de Ray Bradbury, de la leçon de latin la plus populaire de l’été 1989 (carpe diem) aux sanglots qui souvent secouent le narrateur, d’un train en Oregon au naufrage des poèmes d’Alain Grandbois sur le Yang-Tsé, d’une pierre que l’on trouve sur la lune et dans les dalles du trottoir de New York à un dégât d’eau qui n’aurait épargné que les autrices de sa bibliothèque, la prose de Daniel Canty charrie son limon de faits réels, teintés de magie. Michaël Trahan dit : « C’est un virtuose. Et un grand styliste (on ne le dit pas assez) ». Je suis d’accord avec lui.

—Sophie Létourneau, Lettres québécoises

Si l’instinct de l’apnée fait parfois peur, il n’empêche que, par moments, il guide le lecteur vers les coffres amis de paroles partagées, lesquels laissent pantois devant une possible force qui ne joue pas aux dés. Je sais déjà que j’irais écumer tout Canty, comme quelques autres très rares.

—Le blogue Mots (commentaires littéraires ordinaires)

À celui qui « ignore si le monde, à l’instar d’un livre, est véritablement constitué de signes », je peux affirmer qu’à la tombée de la nuit, lorsque j’ai fait mon entrée dans La société des grands fonds, le vent s’est levé, la pluie s’est invitée à ma fenêtre.

—Jérémy Laniel, VOIR

Un livre peut aider l’esprit à flotter, voire à naviguer sur de grandes distances. La lecture et l’eau font bon ménage, le papier, l’humidité, un peu moins. De petits accidents domestiques brisent l’élan. Jamais longtemps cependant : il suffit de rouvrir des pages déjà connues ou d’en explorer de nouvelles, et c’est reparti. Les textes qui composent l’ouvrage ont été publiés en feuilleton et témoignent d’une obsession rafraîchissante.

—P. My, Le Soir, Bruxelles

Son phrasé est appuyé par une riche culture universelle qui émane à chaque page. […] Du bel ouvrage comme dirait nos ancêtres.

—Daniel Rolland, Culture Hebdo

Érudit mais pas trop, à coups de morceaux de critiques littéraires impressionnistes, Canty ravive au moyen d’une écriture précieuse et travaillée, assez fluide, le souvenir de ses premières lectures de Borges et de Salinger, évoque une rencontre avec l’écrivain néo-écossais Alistair MacLeod ou nous parle de La Société des poètes disparus.

—Christian Desmeules, Le Devoir

Une lecture qui sort de l’ordinaire et qui semble déjà avoir marqué la critique.

—L’INIS

Porté par une voix érudite, déterminée, emplie de nostalgie, La société des grands fonds est le journal d’un lecteur – de tous les lecteurs – et s’ouvre à nous tel un confident. Bienvenue au sein de la confrérie!

—François-Alexandre Bourbeau, Les libraires

J’avoue avoir trouvé un ami et un frère de lecture en Canty.

—Yvon Paré, Littérature du Québec

Pour autant qu’on soit sensible aux ambiances éthérées, on se laisse doucement envoûter par les récits de Canty, qui tantôt nous plonge dans une baignoire, tantôt nous propose une balade en train vers une Amérique fictive ou nous catapulte sur la Lune, pour soupeser les mystères de ses eaux gelées. […] C’est à la lecture de ces passages tendres amers qu’on mesure le mieux le génie de ce livre que je ne saurais trop vous recommander.

—Vicki Milot, Page par page

C’est La Société des Grands Fonds de Daniel Canty, mon plus beau livre québécois de l’année 2018 […].

—Ricardo Langlois, La Métropole



Un livre de Daniel Canty
Graphisme : Atelier Mille Mille
Illustrations : Stéphane Poirier


La société des grands fonds reprend les épisodes du feuilleton aqua-littéraire signé par l’auteur dans les pages du Bathyscaphe, journal inactuel publié par l’Oie de Cravan, à Montréal, de 2008 à 2013. Il a aussi connu une incarnation sur le Web.